Changement de nom de baptême ou de port d’attacheChangement de nom de baptême ou de port d’attache
Si vous prévoyez de modifier le nom de baptême ou le port d’attache de votre bateau, voici les étapes à suivre :
- Vérifiez les règles et réglementations : avant de procéder, assurez-vous de connaître les règles spécifiques à votre juridiction concernant le changement de nom de baptême ou de port d’attache.
- Choisissez un nouveau nom et/ou port d’attache : sélectionnez avec soin le nouveau nom de baptême et/ou le nouveau port d’attache pour votre bateau.
- Préparez les documents nécessaires : cela peut inclure une demande de changement de nom, des certificats de conformité, ainsi que tout autre document requis par les autorités maritimes.
- Soumettez la demande : une fois tous les documents prêts, soumettez votre demande de changement de nom et/ou de port d’attache à l’organisme compétent et suivez les instructions pour finaliser le processus.
Après validation des changements par les autorités compétentes, vous pourrez inscrire le nouveau nom de baptême et/ou le nouveau port d’attache sur la coque de votre navire.
Quelques précisions sur les superstitions maritimes…
Qu’elles soient justifiées ou non, les superstitions sont légion en mer. Certains mots, comme « lapin », sont bannis à bord, et il est interdit de siffler, sous peine d’attirer la tempête.
Parmi les croyances encore très respectées, il est dit qu’il ne faut pas changer le nom d’un bateau acheté d’occasion. Toutefois, sur le plan légal, cela est parfaitement autorisé. Pour ceux qui souhaitent honorer les traditions maritimes, il est recommandé, lors du premier départ du port, de faire couper votre sillage (le macoui) trois fois. Il est aussi conseillé de verser un verre de rhum à l’arrière pour enivrer le macoui, et de faire en sorte qu’un bateau ami coupe le sillage le plus près possible du bateau rebaptisé. Enfin, on remercie les océans en versant un autre verre de rhum à tribord. Pour assurer l’efficacité du rituel, on peut donner un coup de corne de brume à chaque coupure du macoui, car ce dernier déteste le bruit et n’enregistrera pas le premier nom de votre bateau.
Cette superstition trouverait son origine à l’époque où les pirates régnaient sur les mers et où la marine anglaise cherchait à empêcher les changements fréquents de nom des navires. Les Anglais auraient diffusé des histoires de naufrages et autres incidents touchant les marins ayant changé le nom de leur bateau. La superstition des pirates fit le reste, et les assureurs renforcèrent cette légende pour limiter les changements de nom, leur faisant ainsi économiser de l’argent.
Une autre superstition maritime stipule de ne pas utiliser d’article devant un nom, mais seulement devant un adjectif.
En ce qui concerne le baptême du navire, il est traditionnel de le réaliser avec de l’alcool avant de prendre la mer. On brise une bouteille de vin (aujourd’hui plutôt du champagne) contre la coque pour le baptiser.
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